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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 17:09

... En baisse de 20 % depuis 2012

En 2015, 107 000 jeunes ont quitté le système scolaire sans diplôme ni qualification. Ils étaient entre 135 000 et 140 000 en 2012. Ils seront 98 000 en 2016 selon la ministre de l’éducation.

LE MONDE | 14.11.2016 |  Aurélie Collas

Le nombre de jeunes décrocheurs est en baisse, mais sans que l’objectif présidentiel en matière de lutte contre le décrochage scolaire ne soit, pour l’heure, atteint. En 2015, 107 000 jeunes ont quitté le système scolaire sans diplôme ni qualification, selon des données publiées par le ministère de l’éducation nationale lundi 14 novembre, à l’occasion de son séminaire « Décrochage, territoire et actions publiques », à Paris.

Au début du quinquennat, ils étaient entre 135 000 et 140 000 dans ce cas. Le nombre de décrocheurs a donc diminué d’environ 20 % depuis 2012, quand le candidat François Hollande à l’élection présidentielle s’était engagé à réduire de moitié ce phénomène. La ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, se félicite malgré tout de ces « indicateurs positifs, qui sont autant d’encouragements à poursuivre notre action », écrit-elle dans un communiqué.

« Après des années passées à avoir le sentiment que nos efforts ne parvenaient qu’à contenir la vague, mais non à inverser la tendance, nous progressons, grâce à l’implication de tous dans la prise en charge des jeunes sortis sans qualification. »

Pour 2016, la Rue de Grenelle avance également le chiffre, provisoire, de 98 000 décrocheurs. Mais ce dernier se fonde sur un nouvel « indicateur de pilotage national et académique » du ministère de l’éducation nationale. Il ne peut être comparé à ceux des années précédentes, qui, eux, sont basés sur l’enquête Emploi de l’Insee.

Enjeu politique depuis 2010

En attendant un bilan définitif du quinquennat, on peut toutefois faire le constat d’une tendance à la baisse, certes modérée, mais réelle. Comment l’expliquer ? L’impulsion vient de l’Union européenne qui, en 2009, fixe comme objectif aux Etats membres de ramener la proportion de jeunes de 18 à 24 ans ayant quitté l’école prématurément sous la barre des 10 % d’ici à 2020. Le décrochage est alors reconnu comme un « problème urgent et grave », générant exclusion, chômage, précarité…, sans compter le coût économique qu’il engendre pour la société (estimé à 230 000 euros par personne tout au long de sa vie).

En France, la lutte contre le décrochage scolaire est devenue un enjeu politique à partir de 2010. Des premières mesures ont été élaborées par Luc Chatel, ministre de l’éducation sous la droite : un « système interministériel d’échanges d’information » est mis au point pour mieux repérer les décrocheurs, à partir des données collectées par différents acteurs jusqu’alors peu coordonnés : éducation nationale, centres de formation d’apprentis, missions locales, centres d’information et de documentation, etc.

Des données à prendre avec prudence

En 2013, la gauche va plus loin : un dispositif est mis en place pour recenser les places disponibles dans les différentes formations et proposer une solution de « raccrochage » à chaque jeune – jusqu’à l’instauration, en 2014, d’un « droit au retour en formation ». Le plan de Najat Vallaud-Belkacem, « Tous mobilisés pour vaincre le décrochage », lancé en novembre 2014, a permis de rajouter des fonds supplémentaires à cette politique (50 millions d’euros de plus par an). Dans les établissements scolaires, des référents « décrochage » sont désignés ; des formations sur la prévention du décrochage sont organisées. De nouvelles structures de retour à l’école, dont les « micro-lycées », ont été ouvertes.

Le gouvernement peut aujourd’hui se prévaloir d’être passé sous le seuil européen de 10 % : en 2015, parmi les 18-24 ans, 9,3 % ont quitté l’école prématurément, contre 12,6 % en 2010. Ces données sont toutefois à prendre avec prudence : selon une note du service statistique du ministère de l’éducation, la DEPP, la France est en réalité passée sous la barre de 10 % dès 2013, pour partie en raison d’un changement de méthodologie de l’enquête qui compromet la comparaison avec les années précédentes. Difficile de distinguer, dans cette tendance à la baisse, ce qui relève du changement d’enquête et ce qui relève des effets des politiques menées depuis cinq ans.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2016/11/14/le-decrochage-scolaire-en-baisse-de-20-depuis-2012_5030711_1473685.html#Sg0BqGD3XLy9ubeg.99

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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 16:53

«C'est un choix de société: que voulons-nous faire de notre orthographe?»

Libération / Marie Piquemal / 13 novembre 2016

Le professeur Michel Fayol apporte son éclairage sur la récente étude qui montre le déclin du niveau en orthographe des élèves.

  • «C'est un choix de société: que voulons-nous faire de notre orthographe?»

La semaine dernière, le ministère de l’Education a publié une note intéressante sur le niveau d’orthographe des élèves, passée un peu inaperçue avec l’élection aux Etats-Unis de Donald Trump. Cette étude, conduite par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), dresse un constat rude : la maîtrise des règles d’orthographe et de grammaire a dégringolé en trente ans. Sur une même dictée, un élève de CM2 faisait en moyenne 17,8 erreurs en 2015… contre 10,6 en 1987. Michel Fayol (1), professeur de psychologie cognitive et du développement à l’Université Auvergne Blaise-Pascal, apporte son éclairage.

Cette étude vous étonne-t-elle ?

Les résultats se situent dans la continuité de ce qu’on savait: la dernière évaluation en 2007 sur cette même dictée montrait déjà une baisse du niveau [14,3 erreurs, ndlr]. Il est cependant très intéressant de regarder les erreurs commises. L’orthographe lexicale, c’est-à-dire l’écriture des mots, n’est pas celle qui pose le plus de problèmes. Les élèves commettent certes un peu plus d’erreurs qu’auparavant mais l’augmentation est faible. Non, la principale dégradation porte sur les règles de grammaire, notamment les accords. En la matière, le nombre d’erreurs a doublé en trente ans. Tout le monde est touché, y compris les meilleurs élèves et ceux issus de milieux favorisés.

Sur ce point, l’étude montre même que l’écart de niveau selon l’origine sociale des élèves s’est réduit au fil du temps…

Oui, les enfants de cadre font deux fois plus d’erreurs aujourd’hui qu’il y a trente ans, ce sont ceux dont le niveau a proportionnellement le plus baissé. L’explication tient à la place que l’on accorde à l’orthographe dans notre société actuelle, l’exigence a baissé. Les enfants ne sont pas les seuls à écrire en faisant des erreurs, c’est la même chose pour les adultes. Il suffit d’ouvrir un journal pour s’en rendre compte. Même ceux qui sont censés maîtriser le mieux notre langue écrite (les journalistes, les universitaires, les grandes plumes) commettent aujourd’hui des erreurs.

Dans les journaux, cela s’explique surtout par la suppression des postes de correcteurs…

Certes, mais considérer que ces postes ne sont plus absolument nécessaires, c’est aussi la preuve d’une évolution de la société. La valorisation de l’orthographe n’est plus la même. Pour de nombreux examens par exemple: autrefois, vous étiez éliminé à partir de cinq erreurs, ce n’est plus le cas. Je ne dis pas que c’est une mauvaise ou une bonne chose. C’est d’ailleurs une question importante que l’on doit collectivement se poser: que voulons-nous faire de notre orthographe ? Il faut débattre et répondre. Car si l’on souhaite la conserver, jusqu’où sommes-nous prêts à consacrer du temps pour son apprentissage ?

Le temps consacré à l’orthographe à l’école élémentaire a-t-il baissé ?

Pas tellement dans les programmes scolaires, mais l’investissement en temps était plus important autrefois, c’est une évidence. En 1969, la semaine d’un écolier était de trente heures, nous sommes à vingt-quatre heures aujourd’hui. Si vous faites un rapide calcul, un enfant en CM2 a «perdu» un an de scolarité par rapport à la fin des années 60. Donc forcément le nombre d’heures consacrées à l’apprentissage des règles et de l’utilisation d’accords n’est plus le même ! Les écoliers d’aujourd’hui ont aussi de nouvelles matières qu’ils n’avaient pas alors : une langue vivante notamment. Et puis, la façon d’enseigner a évolué, on met beaucoup plus l’accent sur la dimension orale et la compréhension de l’écrit. 

Donc si l’on souhaite retrouver un meilleur niveau général en orthographe, il faut revoir nos façons de faire et accorder plus de temps ?

Notre orthographe est compliquée, plus que dans d’autres pays, il faut l’avoir en tête. L’Espagne ou l’Italie ont des systèmes d’écriture «phonétiques», donc beaucoup plus facile à appréhender. Chez nous, l’orthographe est telle que les erreurs sont toujours latentes, notamment parce que les marques du pluriel (-s, -nt) ou du féminin (-e) ne s’entendent pas. Dès que notre attention est divertie, ne serait-ce qu’un petit peu, on commet des erreurs. C’est ainsi.

Les enfants français ont besoin de beaucoup plus de temps et de travail que les autres pour maîtriser l’orthographe. Ensuite, comme je le disais, tout est une question de priorité. Dans mes travaux de recherche, j’essaie de trouver les manières d’optimiser l’apprentissage de l’orthographe pour le rendre plus efficace. Ou pour le dire autrement: comment dans un temps imparti – plus court qu’autrefois – faire en sorte que les élèves apprennent à orthographier en faisant le moins d’erreurs possible.

Quelles sont vos suggestions ?

Il faut d’abord se concentrer sur les mots invariables que l’on utilise si fréquemment : alors, pourtant, autant… Cette foule de mots doit faire partie des priorités. Ensuite, il faut se focaliser sur les accords les plus courants : mieux vaut leur consacrer un peu de temps chaque jour que de longues séances espacées dans le temps. L’entraînement régulier est le meilleur moyen de «monter» des automatismes pour limiter les erreurs par manque d’attention. Les dictées sont un exercice parmi d’autres : les textes à trous, la rédaction d’un texte en sont d’autres… C’est la façon de s’organiser qui importe pour que la situation cesse d’empirer.

(1) L’Orthographe, de Michel Fayol et Jean-Pierre Jaffré, collection Que sais-je, éditions PUF, 2014.

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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 16:38

...Le niveau en orthographe des écoliers français plonge

Pour une dictée équivalente, les élèves de CM2 ont fait en moyenne 17,8 erreurs en 2015, contre 14,3 en 2007 et 10,6 en 1987.

LE MONDE / 09.11.2016 / Mattea Battaglia

 

Qui peut ignorer que l’orthographe des petits Français s’est détériorée ces dernières années ? L’étude que publie mercredi 9 novembre le ministère de l’éducation nationale dessine même une plongée. La complainte est récurrente, et pas seulement parmi ceux, nombreux dans les cercles conservateurs, pour qui « l’école, c’était mieux avant ». Ou pour les ténors de la droite qui, sur le terrain de l’éducation, n’ont que le « retour aux fondamentaux » à la bouche. Le phénomène préoccupe aussi la gauche qui a un bilan éducatif à défendre : trois mois après l’entrée en vigueur, à la rentrée, de nouveaux programmes, le ministère a décidé de rendre publique une évaluation de son service statistique, recontextualisée sur une longue période, des performances en orthographe des élèves en fin d’école primaire.

Soit une dictée-type d’une dizaine de lignes donnée à des écoliers de CM2 à trois reprises ces trois dernières décennies – 1987, 2007 et 2015. Comparez leurs résultats… et vous ravirez les déclinistes : arrivés au terme de leur scolarité primaire, alors qu’ils ont face à eux la marche de l’entrée au collège à franchir – un collège rénové précisément cette année –, nos enfants font en moyenne 17,8 erreurs, contre 14,3 en 2007 et 10,6 en 1987. C’est 3 erreurs de plus que leurs aînés testés dans les mêmes conditions en 2007, voire 7 de plus si l’on ose la comparaison avec 1987, pour un texte comportant 67 mots et 16 signes de ponctuation.

On aimerait le croire compliqué. « Le texte ne présente pas de difficultés linguistiques particulières, apprend-on à la lecture de cette note d’information. En revanche, il met l’accent sur la gestion des chaînes d’accord, et nécessite d’en assurer la continuité tout au long de la dictée. » Où les élèves pèchent-ils ? Les erreurs lexicales, bien qu’en augmentation, restent les moins fréquentes. Dans une langue réputée parmi les plus compliquées, c’est l’orthographe grammaticale – règles d’accord sujet-verbe, groupe nominal, accords du participe passé – qui perd les écoliers. Et cette perte ne concerne pas seulement quelques-uns : près d’un élève sur cinq (19,8 %) commet 25 erreurs en 2015 ; ils étaient 11,3 % dans cette situation alarmante en 2007, et seulement 5,4 % en 1987. « Le nombre d’élèves cumulant les difficultés orthographiques est ainsi multiplié par deux à chaque constat », écrit la DEPP.

Les programmes en question

A l’augmentation « sensible » du nombre d’erreurs se conjugue une « plus grande disparité des résultats » : de moins en moins d’enfants orthographient correctement le texte. L’augmentation des erreurs semble transcender les catégories socio-économiques. En revanche, on n’observe pas de dégradation en compréhension de l’écrit. Et pas d’aggravation en ZEP.

Ce diagnostic fait mal, d’autant que l’orthographe, plus qu’aucun autre sujet en matière d’éducation – à l’exception peut-être de l’enseignement de l’histoire – est prompt à déclencher les passions : on l’a vu au printemps, avec la controverse sur des « rectifications orthographiques » (accents circonflexe, traits d’union…) qui ont réveillé nos Immortels de l’Académie française alors que cette prétendue réforme remontait… à 1990.

Lire aussi :   L’orthographe, une bataille très politique

Derrière l’enjeu de l’orthographe, c’est toute la question des méthodes et des programmes scolaires qui se pose. Rue de Grenelle, on braque d’ailleurs les projecteurs en ce sens, en rappelant que l’évaluation orthographique concerne « des élèves entrés en CP en 2010 et qui ont suivi les programmes de 2008 ». Ceux insufflés par la droite, en somme. Et pas ceux tout juste réécrits par le Conseil supérieur des programmes et arrivés dans les classes en septembre.

« Grâce à la recherche scientifique, ces nouveaux programmes ont été pensés pour être plus cohérents, plus progressifs, et surtout mettre véritablement l’accent sur l’apprentissage et la consolidation du français », fait valoir Najat Vallaud-Belkacem, rappelant, entre autres, « l’instauration d’un exercice désormais quotidien de dictée ». Pour symboliser la passerelle qui existe avec la recherche scientifique, pour, assure la ministre, « dépasser les clivages partisans », elle devait, ce même 9 novembre, réunir une foule de chercheurs, tous courants et spécialités confondus, pour une journée d’études consacrée à l’enseignement de la langue.

Rassemblement scientifique « historique », pronostiquent certains ; « coup de com’», glissent d’autres alors que la droite tape dur sur la question. Le risque existe, à six mois de la présidentielle, de donner au grand public le sentiment que les politiques se renvoient la balle en un jeu de ping-pong idéologique peu compréhensible du néophyte. Et pas nécessairement pour le bénéfice des enfants.

Lire aussi :   Les écarts de réussite s’installent dès l’école primaire


 


 

 

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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 14:09

Mon enfant est victime de harcèlement

Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement. Lorsque ces mêmes faits se déroulent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par courriel, on parle de cyberharcèlement. Les conséquences peuvent être graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, profond mal être).

Aucun enfant, aucun adolescent ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !

Que pouvez-vous faire ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions !

  • Prenez rendez-vous avec la direction de l’école, du collège ou du lycée. Exposez en détail ce que subit votre enfant. Vous pouvez vous aider de la fiche de repérage pour noter ce que vous avez constaté. Demandez quelles sont les actions menées, les mesures prises pour protéger votre enfant et les réponses proposées pour prendre en charge le problème.
  • Si la situation est avérée, l’établissement scolaire mettra en œuvre, avec vous, les solutions adaptées pour que votre enfant ne subisse plus cette violence. Informez-vous régulièrement sur le suivi de la situation de votre enfant ainsi que sur les actions menées au sein de l’établissement pour lutter contre le harcèlement.
  • Contactez un délégué de parents d’élèves pour réfléchir au partenariat possible entre les parents d’élèves et l’établissement pour prévenir le harcèlement et améliorer les relations entre élèves.
  • Si vous hésitez à joindre l’établissement ou que la résolution du problème vous semble lente, vous pouvez contacter le référent harcèlement académique en utilisant le numéro vert 3020.
  • Votre enfant peut craindre de parler : rassurez-le, demandez-lui ce qu’il souhaite, expliquez-lui que les adultes sont là pour l’aider et faire cesser la violence qu’il subit.

Agissez pour que cette violence ne touche plus votre enfant ou d’autres enfants

Identifiez le plus précisément possible la nature des problèmes vécus par votre enfant. Dialoguez ouvertement pour connaître : faits et éventuels auteurs et témoins. Le harcèlement est souvent constitué de petits incidents qu’il est utile de mettre par écrit afin de mieux cerner la situation. Notez la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, les réactions de votre enfant face à cette situation. Gardez aussi les preuves éventuelles du harcèlement subi, notamment sur les médias sociaux (capture d’écran…). Si besoin, faites-vous aider par un délégué des parents.

Ce qu’il est déconseillé de faire

Ne tentez pas de gérer vous-même le problème, ni de contacter l’auteur des faits : cela pourrait aggraver la situation.

Si vous avez besoin de conseils complémentaires, contactez le :
N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)

Mon enfant est victime de cyberharcèlement

Les enfants et les adolescents passent beaucoup de temps sur internet, sur leur téléphone et leur ordinateur. Ils échangent avec leurs pairs, notamment des contenus (images, vidéos, etc.), via les réseaux sociaux mais également les jeux en réseau.

Si votre enfant subit des violences sur internet (réseaux sociaux, courriel) et sur son téléphone portable, on parle de cyberviolences. Souvent, les violences en ligne s’enracinent dans des phénomènes de violence existant au sein du groupe de pairs. Si ces cyberviolences – insultes, moqueries, humiliations, menaces, diffusion de rumeurs et/ou d’informations à caractère privé, usurpation d’identité, etc.- sont intentionnelles et se répètent, on parle de cyberharcèlement.

Si votre enfant ne parle pas de violences subies mais qu’il se replie sur lui-même, s’il a des réactions inhabituelles lorsqu’il consulte son téléphone portable par exemple, s’il semble isolé, s’il est nerveux, anxieux, fatigué, s’il rencontre des problèmes de sommeil ou des troubles du comportement alimentaire, il peut être victime de harcèlement ou de cyberharcèlement.

Les conséquences du harcèlement et du cyberharcèlement peuvent être graves (isolement, perte de l’estime de soi, baisse des résultats scolaires voire décrochage, profond mal-être).

Aucun enfant, aucun adolescent ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !

Que pouvez-vous faire ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions !

  • Signalez les contenus, les messages, les commentaires qui portent atteinte à votre enfant. La plupart des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, YouTube…) permettent de signaler les cyberviolences, mais les enfants et les adolescents ne le savent pas toujours. Si vous avez du mal à trouver les formulaires en ligne, vous pouvez vous connecter à la plateforme Pharos (www.internet-signalement.gouv.fr) ou au site Point de contact (http://www.pointdecontact.net) pour signaler les contenus illicites.
  • Prenez rendez-vous avec l’école, le collège ou le lycée de votre enfant afin de faire part de la situation, de manière détaillée. Généralement, le cyberharcèlement est lié à des violences entre pairs : des élèves peuvent être impliqués. L’équipe éducative pourra vous aider à prendre en charge la situation, à accompagner votre enfant et à trouver des solutions si ce sont d’autres élèves qui sont auteurs des cyberviolences.
  • Vous pouvez agir avec votre enfant en l’encourageant à parler de ce qu’il vit, en lui demandant ce qu’il souhaite.Vous pouvez lui expliquer que les adultes sont là pour l’aider et faire cesser les violences qu’il subit. Vous avez le droit de déposer plainte.

Agissez pour que cette violence ne touche plus votre enfant ou d’autres enfants

Identifiez le plus précisément possible la nature des problèmes vécus par votre enfant. Dialoguez ouvertement pour connaître les faits et les éventuels auteurs et témoins, qui sont parfois identifiables sur internet. Le cyberharcèlement est constitué de plusieurs types d’incidents : réalisez des captures d’écran des situations qui, en ligne, portent atteinte à votre enfant. Si besoin, faites-vous aider par un représentant des parents d’élève ou un membre de l’équipe éducative.

Ce qu’il est déconseillé de faire

Ne tentez pas de gérer vous-même le problème en contactant le ou les auteur(s) des faits : cela pourrait aggraver la situation.

Pour plus d'info, suivez le lien...

 

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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 15:01

 

Discriminations, violence et santé…

 

Le pôle Discriminations de la Ligue Française pour la Santé Mentale, placé sous la responsabilité d’Eric Verdier existe grâce aux nombreux soutiens institutionnels engagés à nos côtés :
La Fondation SNCF, La Direction Générale de la Santé, L’INPES, le Ministère de l’Agriculture, le SGCIV, la HALDE, l’ACSE, l’Education Nationale, l’Agence du service civique, plusieurs régions françaises (Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Picardie,…), plusieurs agglomérations (Cherbourg, Toulouse, Amiens, Grenoble, Evreux, …), des ARS (Bretagne, Basse-Normandie, Haute-Normandie,…) et DRJSCS (Pays-de-la-Loire, Picardie,…), la PJJ (Grand Ouest), l’AP-HM, …

Pôle Discriminations : un programme d’action à la jonction de la santé publique et de la cohésion sociale.

INTRODUCTION

Nous proposons un plan d’actions, mis en place par la LFSM sur l’ensemble du territoire français pour apporter de vraies solutions durables aux problèmes d’une société en crise.

Une réflexion innovante et une réponse efficace d’ Eric Verdier pour lutter sur le plan politique contre les phénomènes :
• de bouc-émissaire (notamment à l’école)
• de violence tournée vers soi (suicide, addictions, risque sexuel) ou vers les autres (harcèlement,…)
• liés à la solitude et l’isolement

DE LA DISCRIMINATION A LA VIOLENCE
Il est nécessaire que l’Etat, nos institutions et les professionnels interviennent face à une violence qui n’est pas forcément physique, mais toujours un poison mental.

 

PHENOMENES DE BOUC-EMISSAIRE
La recherche-action menée par Eric Verdier (Ligue des droits de l’Homme de 2003 à 2006), a mis en évidence la prégnance des processus de bouc-émissaire au sein des phénomènes de violence contre soi et contre l’autre.

Les boucs-émissaires sont en quelque sorte l’«œil du cyclone» de la violence contemporaine : prendre en considération les sentiments et les responsabilités des divers protagonistes permet de se doter d’outils de repérage et d’analyse efficaces, et de restituer aux boucs-émissaires leur fonction première de moteurs de transformation sociale.

Près de 1000 jeunes se suicident chaque année en France (dont 25% au moins des garçons touchés par l’homophobie) ; D’autre part, près d’un jeune sur 5 est concerné par un phénomène de bouc-émissaire dans nos collèges et lycées (en tant que victime ou auteur). On sait par ailleurs que la corrélation entre ces phénomènes, le mal-être et le suicide est très étroite.

10% des français, soit près de 4 millions d’entre eux, souffrent de la solitude (moins de trois conversations personnelles par an), autant en ville qu’en secteur rural ; 2 millions ont moins de 60 ans. Les catégories les plus concernées sont, par ordre décroissant en nombre : les personnes âgées et dépendantes, les foyers monoparentaux, les « repliés » (le conjoint est aussi le seul ami), les personnes malades ou handicapées, les travailleurs pauvres ou indépendants. Là aussi, la corrélation avec le suicide est très étroite.

DIAGNOSTIC et REPONSES

Le diagnostic d’Eric Verdier, est que tous les indicateurs sont au rouge. Il y a urgence à proposer des outils à ceux et celles qui sont en capacité de se mobiliser en réseau et de développer des actions innovantes en proximité avec les populations désignées, en particulier les jeunes.

Notre objectif général
Apporter une réponse pertinente et efficace à un problème politique grave qu’aucun de nos prédécesseurs n’a su prévenir ni aborder de front, par la porte de l’éducatif, du sanitaire, du social, du culturel et du judiciaire.

Nos objectifs spécifiques
1 – Former les acteurs de l’éducation et leurs partenaires (6 jours) sur le thème des discriminations et des phénomènes de bouc-émissaire, et leur incidence sur la santé mentale des personnes.
2 – Accompagner et valoriser les initiatives que ces acteurs développent en terme de prévention et d’intervention face aux phénomènes de bouc-émissaire (2 jours) dont un espace de parole à destination de jeunes vulnérables en terme de violence ou de discriminations, ou une action de jeunes “sentinelles” par rapport aux phénomènes de harcèlement.
3 – Former et accompagner 10 jeunes « sentinelles » et 6 adultes « référents » repérant, intervenant et orientant les jeunes concernés par un harcèlement lors de 4 journées de face à face pédagogique réparties sur l’année scolaire.
Il s’agit aussi d’impulser et dynamiser un réseau « Discriminations, violence et santé », intégrant des acteurs de lutte contre les discriminations et de prévention de la violence, d’éducation pour la santé et d’accompagnement de personnes vulnérables en terme de santé et de conduites à risque. L’un des objectifs de ce réseau est de promouvoir l’autosupport des personnes et des communautés concernées.

 

Contenus
Un processus d’accompagnement en 4 modules (de 2 jours) pour aborder des thèmes forts et fédérateurs, sources de grande violence et de mise en danger de la santé et de la cohésion sociale.
1. Représentation du groupe sur les discriminations et les boucs-émissaires.
2. Lien avec les violences contre soi (suicide, addiction, risque sexuel) et contre les autres (violence scolaire, Amok, harcèlement,….)
3. Représentations individuelles et collectives associées à la crise identitaire masculine.
4. Identification et mobilisation des 3 facteurs de protection : Estime de soi / résilience (individuel : prises de risque et santé), Solidarité / Capital social (collectif : violence et cohésion sociale), Singularité et diversité (individuel-collectif : isolement et citoyenneté)
Notre objectif est aussi d’accompagner la mutation des garçons, des adolescents, des hommes, des pères et des grands-pères, au travers d’une analyse d’une crise identitaire masculine sans précédent dans l’histoire de l’espèce humaine, et  en synergie avec la transformation de l’identité des femmes.

Notre processus de recherche –action, inscrit dans un référentiel pédagogique remis au participants, s’appuie sur :
- la santé communautaire et l’autosupport pour répondre aux trois objectifs (formation-action, accompagnement et réseau) et identifier les résistances et ressources des acteurs de terrain.
- des acteurs impliqués : professionnels et bénévoles, hommes et femmes, dans les champs sanitaire / éducatif / socioculturel / judiciaire…
- une dimension locale : (quartier, agglo, dépt ou région), la plus hétérogène possible autour des trois entrées discriminations / violence / santé (ex : Ateliers Santés Ville).

LES EQUIPES

Eric Verdier, chef du pôle « Discriminations, violence et santé » à la LFSM
Éric Verdier est psychologue communautaire, membre du comité stratégique du Service Civique, expert sur le volet santé. Il est auteur de plusieurs articles et ouvrages sur les discriminations, l’identité masculine et la coparentalité.

Une équipe pour le seconder dans la démarche : des acteurs polyvalents
Plusieurs chargés de missions, à la fois formateurs et consultants sur ces questions, interviennent de manière transversale sur les différentes actions du pôle (en milieu scolaire, pour les besoins d’une collectivité territoriale ou d’une entreprise, par rapport à des publics vulnérabilisés comme les « sans chez soi » ayant des problèmes de santé mentale, ou les pères empêchés dans la relation à leurs enfants, … )

Dispositif sentinelles et référents, un collège de la région grenobloise l'expérimente...

 

 

11 février 2016Sentinelles et référents sentinelles sylvie Vergain

Les 28 et 29 janvier puis 4 et 5 février 2016, 9 élèves et adultes ont bénéficié à la demande de Mme Vergain , CPE, d’ une formation sur les phénomènes de  bouc-émissaire, violences et discriminations en milieu scolaire. Cette « équipe  » a été sensibilisée à ces phénomènes de bouc-émissaires et a reçu des outils de repérage et d’analyses efficaces afin de mieux lutter contre toutes les formes de violence, de harcèlement et d’exclusion au collège.

Financée par l’Agence Régionale pour la Santé mentale et dispensée par Eric VERDIER psychologue communautaire et fondateur du dispositif, la formation « sentinelles et référents » s’est organisée sur 4 jours pendant lesquels un parent d’élève, un éducateur de l’association » passage », le principal adjoint, la conseillère principale d’éducation, deux enseignants(les adultes référents)  et neuf élèves de 5ème et 4ème (les élèves sentinelles) ont tour à tour visionné des films, reçu des apports théoriques, échangé, et été mis en situation.

Les élèves sentinelles, tous volontaires et choisis  pour leurs qualités humaines, leur engagement et leur implication auprès de leurs camarades sont, dans ce dispositif, investis d’une double mission, repérer, réconforter les victimes de harcèlement et de violences et agir sur les témoins passifs(dans le déni de la violence faite à la victime) en les culpabilisant de ne pas intervenir  et leur faisant reconnaître la souffrance du bouc-émissaire. En aucun cas l’intervention ne portera sur la personne ou le groupe »harceleur »à propos desquels les référents joueront leur rôle.

Tous les mardis de 12h45 à 13h30, les sentinelles accompagnés d’un référent recevront les élèves qui souhaitent s’exprimer sur ce sujet et une adresse mail a été mise en place pour que ceux qui n’osent pas parler puissent se manifester de manière discrète : sent.ref.clergeon @gmail.com

Ce  dispositif qui a vocation à s’ouvrir à d’autres sentinelles et référents dans les mois à venir fonctionnera d’autant mieux que nous serons tous,enfants,parents,personnel éducatif et enseignant ou simples citoyens vigilants et attentifs aux jeunes en souffrance.

 

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15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 08:07
 
Plan numérique pour l'éducation
En ce début d’année scolaire 2016-2017, le plan numérique pour l’éducation se déploie dans 1668 collèges et 1817 écoles. C’est le cas au collège Jean Moulin de Chevilly-Larue, dans le département du Val-de-Marne, territoire pionnier grâce à l'expérience ORDIVAL. Le plan numérique y concerne d’ores et déjà la totalité des 104 collèges publics ainsi que 9 collèges privés sous contrat et près de 90 écoles élémentaires.

Dans ces écoles et ces collèges, l’engagement du ministère et le partenariat fort entre l'académie et le conseil départemental ont permis de déployer l’ensemble des piliers du plan numérique : la mise à disposition de ressources numériques innovantes, un plan de formation efficace sur l'usage pédagogique de ces ressources et un plan d'équipement individuel des élèves et enseignants qui va permettre les usages dans le temps scolaire et extrascolaire.

Aujourd’hui, sont présentées pour la première fois :

 
  • les ressources numériques, couvrant les nouveaux programmes du CM1 à la 3e (cycles 3 et 4), gratuites et à disposition de tous les enseignants, grâce à l’effort des éditeurs numériques ;
  • le nouveau portail d'accès et de présentation des ressources numériques MYRIAé, construit par CANOPé : c'est le moteur de recherche de l’ensemble des ressources pédagogiques numériques, construites par des éditeurs et des enseignants.
A ces ressources numériques rendues accessibles à tous via le portail MYRIAé, s’ajoutent :
  • la plateforme lireLactu.fr qui permet une lecture gratuite et en streaming de 15 titres de presse, accessible à ce jour dans 80% des collèges et lycées et très rapidement pour la totalité d'entre eux ;
  • l’offre Eduthèque, qui recense des milliers de ressources de qualité sélectionnées par de grands établissements publics à caractère scientifique et culturel comme le Louvre ou la BnF, tout juste rejoints par l'Institut du Monde Arabe.

S'agissant de l'effort de formation à destination des enseignants, le ministère s'engage à reconduire cette année le plan exceptionnel de trois jours de formation au numérique qui s’est déjà déployé l’an dernier. D'autre part, la plateforme de formation en ligne M@gistere continue à s'enrichir de nouveaux modules consacrés au numérique et à la pédagogie avec le numérique.

Enfin, tout cela nécessite des équipements, qui sont distribués progressivement aux élèves et à leurs enseignants, selon les calendriers des collectivités territoriales. Afin d'amplifier le plan numérique pour l’éducation à la rentrée 2017, une concertation avec l’assemblée des départements de France permet de poser les grands principes du prochain appel à projets « Collèges numériques et innovation pédagogique » qui sera publié dans les prochains jours.

Formation des enseignants, ressources pédagogiques, programmes scolaires et équipement font ainsi progressivement entrer l’Ecole dans l’ère numérique avec un seul objectif : améliorer la réussite de tous les élèves, en lien avec leurs familles, pour lesquelles un guide d’information est désormais en ligne sur ecolenumerique.education.gouv.fr.

Le Plan numérique

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 07:59
Le principal d'une école de Singapour a adressé une lettre aux parents de ses élèves.

 

Les examens de vos enfants commencent bientôt. Je sais que vous êtes anxieux que vos enfants ne réussissent pas. Mais s'il vous plaît, pensez bien que parmi les élèves qui passeront ces examens,  il y a un artiste qui n'a pas besoin de comprendre les maths. Il y a un chef d'entreprise qui ne s'intéresse pas à l'histoire ou à la littérature anglaise. Il y a un musicien qui s'en fiche de ses notes de chimie.
Si votre enfant a des bonnes notes c'est super !
Mais si ce n'est pas le cas, s'il vous plaît, ne dégradez pas sa confiance en lui ou sa dignité. Dites-leur que tout va bien, que c'est juste un examen !
Il y a des choses beaucoup plus importantes qui les attendent !
Dites-leur que vous les aimez, et que vous n'allez pas les juger. Faites-le et vous verrez vos enfants conquérir le monde. Ni en examen, ni une mauvaise note anéantiront leurs rêve ou leur talent. Et s'il vous plaît, ne pensez pas que les médecins et les ingénieurs sont les seules personnes heureuses au monde...
Bien à vous le directeur .
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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 11:19

A regarder sans attendre...

Info | 60'| Encore 5 jours en replay | Tous publics |France télévision

 

L'émission : En France, près d'un élève sur 10 considère l'école comme un lieu de souffrance, souvent car il est victime de violence et de harcèlement. Un phénomène longtemps nié en France, où la première campagne de sensibilisation date de 2011. De plus, la moitié des victimes n'osent pas en parler à un adulte, restant enfermés dans un cercle vicieux. La diffusion du téléfilm «Marion, 13 ans pour toujours», racontant le suicide de Marion Fraisse, victime de harcèlement, sert de point de départ à un débat sur le sujet. Jeunes victimes, parents, dont Nora Fraisse, la mère de Marion, et représentants de l'Education nationale, discutent des mesures à prendre pour faire cesser le harcèlement scolaire et comment venir en aide aux victimes.
Le programme : Un débat sur la question du harcèlement scolaire, un phénomène longtemps nié en France alors qu'il peut avoir des conséquences tragiques. En présence de Nora Fraisse, mère de la jeune Marion, qui s'est suicidée à cause du harcèlement dont elle était victime.

 

 

 

 

 

Et pour ceux qui le souhaite...
Marion, 13 ans pour toujours

 

Série & fiction | 90'| Encore 5 jours en replay | France télévision

De B. Guerdjou
Avec J. Gayet, F. Rongione, X. Robic, L. Bajrami, T. Rojo et A. Perez-Malartre
L'épisode : Marion Fraisse avait 13 ans quand elle s'est pendue, le 13 février 2013. A côté d'elle, également suspendu, se trouve son téléphone portable. Ainsi qu'une lettre, dans laquelle l'adolescente s'adresse directement aux élèves de son collègue qui l'ont harcelée pendant des mois, sans réaction des enseignants pourtant témoins et sans que ses parents ne s'en doutent. Atteinte au plus profond d'elle-même par ce drame, sa mère Nora le dépasse pour remonter le fil de ces terribles événements et rendre justice à sa fille. Elle se bat pour comprendre la violence vécue par son enfant et faire tomber le mur du silence qui s'est élevé autour de sa famille...
La série : Adapté du récit bouleversant de sa mère Nora Fraisse, le film "Marion, 13 ans pour toujours" est l’enquête et le combat d’une mère pour comprendre la violence inexprimable vécue par son enfant et faire tomber le mur du silence qui s’est édifié autour de sa famille.

 

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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 22:23

...Un dispositif pour améliorer la communication entre les parents d'élèves et l'École

La "mallette des parents" est destinée à améliorer le dialogue entre les parents d’élèves et l’École. Elle contient des outils que les équipes éducatives utilisent pour animer la discussion avec les familles lors d'ateliers-débats. Les mallettes des parents en CP et en classe de sixième sont généralisées pour être proposées aux équipes volontaires. Ce dispositif porte sur des moments clés du parcours scolaire des élèves : l'élève, en CP, apprend à lire et à écrire, et, en sixième, passe d’un professeur des écoles, souvent unique intervenant, à un nombre plus conséquent d’enseignants.
Suivez le lien...

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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 22:01

...Tous acteurs de l'école publique

 

CaravanessiteDu 24 septembre au 4 octobre 2016, les militants FCPE sillonneront le nord et le sud de la France en caravanes pour aller à la rencontre d'autres parents.
Objectif ? Discuter des enjeux de l'école, mobiliser autour de la cause des enfants, parler du rôle des parents élus et des élections scolaires.
De Brest à Dieppe, de Paris à Avignon, au total ce sont 30 villes et villages dans lesquels les caravanes feront étape.
Devant des collèges et des écoles primaires, sur les places de marché, à proximité des centres commerciaux, au plus près des habitants, les parents de la FCPE iront à la rencontre de leurs pairs pour dialoguer et réfléchir à l'école de demain.
Tous les parents ont leur place à l'école. Or, cette place se gagne tous les jours dans l'intérêt de tous les enfants. Ce sont eux qui feront la société de demain.
Suivez les caravanes de la FCPE sur notre page Facebook et notre compte Twitter.
"Mobilisons-nous pour l'école publique" : les axes phares du projet éducatif de la FCPE

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