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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 23:03

LAÏCITÉ       –            ÉGALITÉ                -       SOLIDARITÉ

 

La FCPE, c’est d’abord un engagement local !



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Mercredi midi, j'ai pleuré...

 

Mercredi en soirée, j'ai mis une bougie sur le rebord de ma fenêtre, en hommage à Charlie Hebdo, et aux 12 personnes lâchement assassinés...J'ai diffusé largement  ce message que Chantal m'avais envoyé... Pour la liberté de la presse, et pour nôtre liberté  à tous... Et pour une fois qu'un SMS sous forme de chaine avait un sens, il fallait le faire...

 

Mercredi soir j'ai été au rassemblement à Nantes, pour montrer que nous étions tous solidaires, et unis pour défendre nos valeurs.

 

Jeudi, je me suis réveillé pensant que c'était un mauvais rêve, mais non...

 

Vendredi il y a eu ces assassinats, visant encore  le peuple juif, et j'ai encore pleuré...

 
Samedi, j'ai battu le pavé nantais, avec mes enfants, en compagnie de 100 000 autre personnes de tous âges, de toutes origines, de toutes conditions, et de toutes confessions... 

 

Et puis, j'ai reçu une réponse à mon SMS de mercredi d'une personne pour laquelle j'ai beaucoup d'affection, elle disait ceci:

 

"Notre liberté ne  doit pas être défendu aujourd'hui, demain ou dimanche mais nous devons le faire tous les jours..."

 

Alors oui je suis  raccord avec cette remarque, mais l'engagement quotidien n'est pas incompatible  avec un acte ponctuel, solidaire, et spontané lié à une situation exceptionnelle. Certes c'est une posture que l' on peut juger éphémère et sans lendemain, mais c'est malgré tout une réponse militante à un acte terroriste qui nous touche au plus profond de nous même, et ce   pour diverses raisons...

 

C'est une attaque violemment orchestrée visant clairement nos valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité, de tolérance et de laïcité... Alors, même si au quotidien je me bats pour que cette idée de la démocratie, et comme pour le moment personne n'a trouvé mieux, reste à l' esprit  de chacun d'entre nous, mercredi soir j'ai allumé une bougie. J'ai été manifester samedi pour montrer que je n’accepterai jamais que des fondamentalistes fanatiques nous empêche de vivre dans un pays libre... 

 

Je reste persuadé que cette mobilisation rarement égalée est une chance pour le vivre ensemble, dans le respect de nos différences,  si je me trompe tant pis... 

 

Nous aurons eu le mérite d'essayer...

 

Je n'ai  pas de doute non plus sur votre engagement républicain à tous... Je suis convaincu qu'il est sincère et profond , et je suis persuadé que vous avez été nombreux à défiler dans les rues...

 

C'était juste une remarque, un billet d'humeur,  pour que tout un chacun se sente concerné, et défende ce que l'on a de plus cher... Notre liberté !!!


J'aurais préféré vous faire un dessin, mais je ne sais pas dessiner...

 

"L'encre doit continuer à couler, pas le sang..."


 

CHARLIE...

 


 

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 19:07

Ce soir une bougie à la fenêtre en hommage à Charlie HEBDO, et aux 12 personnes lâchement assassinées... A diffuser largement...


Pour la liberté de la presse, la liberté d'expression, et pour notre liberté à tous...


Je suis Charlie ! Nous sommes tous Charlie !

 

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 17:09

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 12:12

 

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Toute l'équipe de la FCPE de La Montagne vous souhaites à toutes et à tous une...

 

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 19:03

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Toute l'équipe de la FCPE de La Montagne vous souhaites à toutes et à tous de ...i0opoo7q.gif

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 22:59

 

Pourquoi il faut réformer les notes à l’école...

 

 

 

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Comment rendre l’évaluation scolaire « bienveillante » ? Comment faire pour qu’elle ne soit plus cet instrument de tri au service d’un système élitiste, mais le moyen de faire progresser tous les élèves sans les casser ? C’est une petite révolution que propose le Conseil supérieur des programmes (CSP) en réponse au chantier ouvert par le ministère de l’éducation.


Dans le document remis jeudi 27 novembre par le CSP à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et que Le Monde a pu consulter, ce sont tous nos repères en matière d’évaluation qui se trouvent chamboulés : fini l’inflation des contrôles, la profusion de notes et de moyennes. Fini, aussi, le diplôme national du brevet tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec sa semaine d’épreuves au mois de juin.


Les coefficients seraient aussi rejetés au motif qu’aucune matière ne serait supérieure à une autre


Rien ne dit que le ministère ira dans son sens. Le CSP, chargé il y a un an de réécrire les programmes, n’est qu’une instance consultative. Si l’ancien ministre Vincent Peillon avait voulu en faire une structure forte et indépendante de son ministère, ses successeurs ont émis des signaux contradictoires. Ainsi du lancement par Benoît Hamon, avant l’été, d’une Conférence nationale sur l’évaluation des élèves qui empiète sur les missions du CSP. La contribution du conseil n’en est pas moins majeure. D’une part, parce qu’elle rend concrète l’expression un rien galvaudée d’« évaluation bienveillante » ; d’autre part, parce qu’elle est le reflet d’un consensus parmi ses 18 membres – 8 parlementaires et 10 experts –, représentants de la société civile.


Premier consensus, celui sur les notes. « Notre école pourrait parfaitement faire sans », affirme Michel Lussault, le président du CSP. Ce géographe a fait siennes les conclusions des chercheurs en docimologie – la science de la notation : les notes ne sont ni neutres ni objectives. De plus, elles sont stigmatisantes pour les élèves faibles, et ne disent pas grand-chose des progrès de chacun.


Le CSP leur préfère un barème de 4 à 6 niveaux, sur le modèle de ce qui se pratique dans de nombreux pays. En Allemagne, les notes vont de 6 (pour très faible), à 1 (pour très bon). Aux Etats-Unis, les enseignants utilisent six lettres, de A à F. En Finlande, pays souvent cité comme modèle, on ne note pas avant le collège et la seule note sous la moyenne est 4 sur 10.


Plus de notes, plus de moyennes non plus. « On ne peut pas racheter sa faiblesse dans une discipline par sa force dans une autre », souligne Michel Lussault. Pour l’universitaire, une moyenne ne dit rien : « Un élève fort en mathématiques et faible en sport n’est pas un élève moyen au bout du compte. » Dans la même veine, le président du CSP rejette le recours aux coefficients, considérant qu’aucune compétence ou connaissance n’est plus importante qu’une autre.



Le vieux brevet des collèges, né après-guerre, changerait radicalement de forme : aux quatre épreuves de fin d’année – français, maths, histoire-géographie et histoire des arts –, le CSP préférerait en voir instituer une seule, transversale, « anonymée et définie nationalement », peut-on lire dans le document. En sus, deux projets personnels – l’un réalisé en 4e, l’autre en 3e – seraient présentés à l’oral, et plusieurs évaluations organisées de la 5e à la 3e. « Mais pas plus de cinq par an, précise M. Lussault. Il faut en finir avec la course à l’armement en matière d’évaluation. Moins on en fait, plus elles sont de qualité. »

Côté enseignants, l’architecture qui se dessine aurait le mérite de mettre fin à la dualité d’un système dont ils font, aujourd’hui, les frais. Depuis 2006, ils doivent à la fois faire passer le brevet, qui sert à vérifier la maîtrise des programmes scolaires, et remplir le livret personnel de compétences (LPC), qui valide, lui, l’acquisition du « socle commun » – ce bagage que tout élève doit avoir acquis à la fin de sa scolarité obligatoire, à 16 ans. Dans le projet du conseil, plus de LPC, dénoncé par toute la profession comme une « usine à gaz » : « La validation du socle commun vaut attribution du diplôme national du brevet. »

Reste l’autre versant de l’évaluation, celle qui ne sert pas à certifier – autrement dit, à valider un niveau –, mais à percevoir les progrès de chaque élève, repérer ses lacunes, organiser une remédiation si nécessaire. Pour ce faire, le CSP propose d’instaurer des bilans en cours d’année, mais surtout à la fin de chaque cycle – celui des apprentissages fondamentaux, celui de consolidation et celui des approfondissements –, soit en CE2, 6e et 3e. « Ces bilans n’ont pas vocation à conditionner le passage des élèves dans la classe supérieure » ni à « faire l’objet d’une exploitation administrative », indique le document.

Moins de stress pour les élèves et leurs parents, sans doute. Sauf qu’ils ne pourraient plus miser sur les stratégies de compensation, telles que le système actuel les autorise, pour faire grimper leur moyenne générale. C’en est fini des élèves bons en sciences, mais faibles dans le domaine littéraire, et qui tirent malgré tout leur épingle du jeu. Ils devraient désormais avoir le niveau requis partout.


Dans son projet de socle commun, le CSP a défini des « blocs de compétences » ayant trait à la langue française, aux langues étrangères, aux langages scientifiques, aux capacités de s’organiser, de raisonner, d’analyser, de créer, etc. « Ce refus de compenser montre que nos ambitions sont très élevées. Le socle, ce n’est pas une culture scolaire au rabais, c’est la meilleure pour tous », martèle Michel Lussault. Une réponse à ceux qui, nombreux, continuent de voir dans le « socle commun » le danger d’un nivellement par le bas.

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Les mauvaises notes plombent les élèves en difficulté

Le sociologue Pierre Merle estime que la note «n'est pas un handicap» pour les bons élèves, mais qu’elle «décourage les élèves faibles», qui «deviennent moins capables d'apprendre parce qu'ils se sentent incompétents». Un véritable cercle vicieux. Par ailleurs, selon Pierre Merle, la note «n'est pas une mesure précise», un même correcteur sera influencé selon qu'il a noté précédemment une bonne ou une mauvaise copie. Un avis partagé par Najat Vallaud-Belkacem qui a déclaré mi- novembre que l'évaluation ne reposait «sur aucun fondement scientifique». De son côté, Christian Chevallier, secrétaire général de l’Unsa, estime que le système actuel d’évaluation est «élitiste, au service de la sélection». «Il faut avoir des bonnes notes pour passer dans la classe supérieure et obtenir l’orientation rêvée. Or, certaines compétences jamais évaluées -et donc masquées- sont indispensables à la réussite scolaire», poursuit-il dans un communiqué.


Les parents réclament une réforme de l'évaluation

La FCPE, principale fédération de parents d'élèves, demande l'arrêt complet des notes avant le lycée. «L'évaluation positive, qui stimule la motivation de l'élève et intègre les notions de progrès et de compétences transversales, doit être développée», affirme Paul Raoult, président de la FCPE. Et près de trois parents sur quatre (73%) sont favorables à une diminution du poids des notes dans l'appréciation scolaire, selon un sondage OpinionWay publié mi-novembre par l'association de parents d'élèves du privé Apel. Et ceux dont les enfants sont scolarisés en ZEP le souhaitent encore plus (87%). Plus de la moitié des parents (56%) se sentent démunis face à une mauvaise note, qu'ils n'arrivent pas toujours à décrypter et déclarent ne pas savoir quels points du programme devraient être retravaillés.


D’autres pays ont des systèmes d’évaluation différents

En Allemagne, les notes reposent sut un barème moins précis allant de 1 (pour très bon) à 6 (pour mauvais). Idem aux Etats-Unis: ce sont les lettres de A à F qui servent à mesurer le niveau des élèves. Quant, aux pays scandinaves ils privilégient les commentaires et les conseils pour faire évoluer les élèves.

 

Lire aussi : Un collège métamorphosé par l’abandon des notes

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 07:44

... l’émergence d’une autonomie

 

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Geoffroy Merlot, principal du collège de Nogent-sur-Oise

25 février 2014

 

Passer de l’évaluation avec des notes au travail par compétences, voilà qui entre dans les pratiques et rencontre un écho favorable. C’est ce que nous montre l’exemple d’un collège de Nogent-sur-Oise, près de Paris, décrit par son principal.


Dans votre collège, les élèves de 6e travaillent sans notes, c’est bien cela ?

 

Le collège Berthelot a, depuis plusieurs années, proposé des expérimentations sur l’évaluation par compétences. Pour cette rentrée scolaire, il a été décidé, dans la concertation, de proposer pour toutes les classes de 6ème une évaluation par compétences pour le 1er trimestre. Ainsi, les équipes ont élaboré pour leur matière une grille de compétences. La totalité des items a été centralisée sur un logiciel, ce qui a permis d’élaborer un bulletin pour chaque élève. Si certains ont parallèlement évalué avec des notes, seul le bulletin de compétences a été diffusé aux élèves et à leurs responsables.


Quels sont les facteurs aidant à la mise en place dans un établissement et facilitant le changement entraîné auprès des élèves, des parents ?


La première condition pour impulser une telle initiative est la nécessité d’une concertation au sein du collège. Argumenter, dégager les avantages, anticiper les points de blocage, d’où l’intérêt d’intégrer à la réflexion les moins convaincus. Après avoir défini le cadre du dispositif, il a fallu préparer l’outil informatique, ce qui n’a pas été sans difficulté.
L’idée était également d’expérimenter sur un unique trimestre, en vue d’une évaluation permettant la reconduction future du projet, après améliorations. Ainsi, un questionnaire en ligne a été proposé aux collègues de 6ème (http://goo.gl/ffzyc8 ). Puis un groupe de travail « Compétences » a été mis en place pour peaufiner le dispositif de la rentrée prochaine.
La principale difficulté réside dans la communication aux parents et élèves, très attachés aux notes.


Quelles retombées positives voyez-vous actuellement ? Quelles sont les difficultés ou risques à prendre en compte pour la suite ?

 

Force est de constater que ce dispositif, s’il revêt quelques points névralgiques (difficulté à se positionner au sein du groupe par faute de notes et de moyennes générales, réticence de certains élèves et parents), a eu un impact positif sur des élèves intégrant le collège avec des difficultés certaines. En effet, la note, aisément vécue comme une sanction, est facteur de démotivation, voire de décrochage précoce.
Le travail par compétences a permis à ces élèves en difficulté de vivre positivement leur adaptation à cette nouvelle structure et a favorisé l’émergence d’une autonomie par la valorisation des réussites de chacun. Ainsi, les problèmes de comportement ont fortement diminué comparativement aux années précédentes. De même, le nombre de mentions négatives aux conseils de classe a été divisé par deux. En conclusion, des élèves, qui pourraient déjà être en perdition, s’accrochent et n’ont pas le prétexte de mauvaises notes pour se démotiver. De plus, le travail par compétences permet de recenser les besoins des élèves et surtout d’apporter des conseils et de formuler des objectifs concrets pour progresser.
Ainsi, dès la rentrée prochaine, ce travail par compétences sera généralisé à l’ensemble de l’année scolaire, en espérant qu’il s’élargira progressivement à tous les niveaux.

 

 

Pour prolonger la discussion sur le travail sans notes,
le cercle sur les compétences est ouvert

N° 491 - Évaluer à l’heure des compétences

Quoi de neuf du côté de l’évaluation ? Au-delà de la question inévitable des notes, une idée forte émerge des récits de pratiques rassemblés dans ce dossier : évaluer les apprentissages des élèves dans le cadre d’une approche par compétences amène à reconsidérer bien des dimensions du métier, dans la mise en activité des élèves, les dispositifs d’aide, les relations avec leurs parents, le travail en équipes.
Ni martingale, ni épouvantail : un outil pour mieux faire apprendre...

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 20:46

Lettre ouverte aux habitants du Pellerin...


J’ai pris la présidence de l’AJI le 7 mai de cette année, et je savais pertinemment que le contexte politique intercommunal était particulier. En effet, les électeurs du Pellerin on fait le choix démocratique de  porter Benjamin Morival  à la tête de la municipalité. Ce changement d’orientation politique n’était pourtant pour moi, en aucun cas, un frein à la continuité de la collaboration entre les trois communes fondatrices de l’Animation Jeunes Intercommunale. C’était visiblement sans compter sur les orientations politiques prises dans la précipitation par Mr Morival. J’ai été destinataire d’un courrier me signifiant purement et simplement la fin de la collaboration entre la mairie

du Pellerin et l’AJI à compter du 1er  janvier 2015, date de la fin de la convention triennale, qui lie les trois communes de St Jean de Boiseau, La Montagne, et Le Pellerin à l’association que je préside.


Si je me permets cette lettre ouverte dans la presse, et à votre attention, la raison en est simple. Monsieur le maire du Pellerin n’a pas respecté certaines règles qui lui auraient permis d’exprimer ses choix dans les instances de l’association. Il a préféré s’exprimer par voie de presse, dans des réunions, dans des Assemblées Générales, dans des  rencontres avec les maires de St Jean de Boiseau et de La Montagne… Ou il a exprimé son intention de se désengager de l’AJI. Les règles démocratiques valent aussi pour les associations, surtout lorsque des emplois sont en jeux… En réalité en tant que président, il s’avère que je suis le dernier informé de cette décision, c’est totalement irrespectueux pour ma personne, et dans le même temps faire peu de cas de ma fonction !


 Ce choix de désengagement n’est pas motivé par un bilan, mais réellement par un choix idéologique !


Cette posture me choque autant sur la forme que sur le fond.

Sur la forme : J’avais fixé lors de la dernière réunion de bureau un calendrier, stipulant les rendez-vous important pour l’association, entre autres la date du 17 septembre. C’est à cette date qu’un conseil d’administration devait évoquer le renouvèlement de la convention, ou chacun aurait pu s’exprimer en toute liberté. Cyrielle Paquereau, Adjointe représentant Le Pellerin à l’AJI, était présente, et je n’en doute pas à transmis les informations à Monsieur Morival. Tout autant choquant, le moment que Monsieur le Maire du Pellerin a choisi pour annoncer sa décision est proprement scandaleuse, et je pèse mes mots… Annoncer à une association dont l’activité principale s’effectue durant la période estivale, relève au mieux d’une méconnaissance du secteur enfance jeunesse, couplé à de l’amateurisme... Je vais être dans l’obligation de gérer une situation extrêmement compliqué en terme de personnel, des usagers, et des partenaires (CAF, CG44,…) de l’AJI, alors que l’activité est à flux tendu…


Cette prise de position vient au plus mauvais moment, et c’est intolérable !


Sur le fond : Recevoir une lettre « simple » de 12 lignes, formule de politesse comprise, pour me signifier le désengagement de la commune du Pellerin est assurément autant minimaliste que le contenu de cette lettre… Dans cette missive la vision de l’AJI par Benjamin Morival est réduite à sa plus simple expression, je cite : « … la qualité des échanges avec nos services municipaux qui ont permis de proposer des animations aux jeunes… » C’est une vision étriqué de ce qu’est l’Animation Jeunes Intercommunale. L’AJI, n’est pas seulement une structure organisant uniquement des « loisirs éducatifs » mais une association utilisant les loisirs, la prévention comme support à « l’éducation des jeunes ». Il me parait fondamental d’affirmer que l’éducation s’adresse à la totalité de la personne et requiert donc une attention permanente, continue, inscrite dans un processus global et concerté. Elle doit aider l’adolescent à franchir les étapes de son évolution physique, psychique, et sociale, à trouver les chemins de l’autonomie en lui permettant d’acquérir les compétences nécessaires à la connaissance de soi, des autres et de son environnement… Le triptyque loisirs, prévention, insertion est de fait indissociable…


Et que dire de la décision de municipaliser le service jeunesse, pour se désolidariser de l’AJI comme l’indique Mr Le Maire, alors qu’aucune délibération en conseil municipal n’aborde ce sujet… Je pensais, naïvement peut être, que ce genre de décision devait respecter  certaines règles démocratique, auxquelles les élus sont liés, tout du moins de façon éthique…


Néanmoins dans cette période difficile, j’entrevois une lueur d’espoir, je sais pertinemment que je pourrais compter sur le soutient indéfectible de Pierre Haie et de Pascal Pras.  En effet, pour avoir échangé à de nombreuses reprises avec eux sur l’AJI je n’ai aucuns doutes sur leur engagement pour que perdure l’association que je préside actuellement. Je sais l’attachement particulier de Pascal Pras pour l’AJI étant lui-même à l’origine de sa création avec Daniel Amineau et M Le Mauff. Nul doute qu’il mettra tout ce qui est en son pouvoir afin que la structure pour laquelle il a tant donné ne se délite pas.


Pour ma part, je vais faire en sorte que l’AJI honore ses engagement territoriaux jusqu’au 31 décembre 2014, mais pas seulement. Dès ces premiers jours de juillet, je travaille activement avec le directeur afin de faire une proposition concrète dès la rentrée scolaire pour trouver une nouvelle articulation entre les communes de St Jean de Boiseau et La Montagne. Nous étudions des possibilités de financement qui pourraient venir atténuer partiellement la perte de la subvention venant de la municipalité du Pellerin.


Malheureusement tout cela risque se faire sans les habitats du Pellerin, et je le regrette profondément !


Je suis convaincu de la richesse que peut apporter des projets territoriaux tels que l’AJI, je n’avais pas à l’esprit que des choix politiques et surtout idéologiques pourraient remettre en cause les actions d’une association qui est une référence bien au-delà des frontières du Pays de Retz…


Merci de votre lecture.


Pour l’AJI

Le Président

Gildas Le Meillat   

 

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 07:01

 

·   

Elle venait d'avoir 92 ans. Elle est partie retrouver son René Guy, le poète de Louisfert (Loire-Atlantique), disparu à 33 ans.

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« Là où tout se joue/Entre ciel et terre/On se croit sauvé/Mais le ciel retombe/Il fait déjà nuit/Pour l'éternité. » La poétesse Hélène Cadou nous a quittés. Celle qui a si bien entretenu la voix de son époux, le poète René Guy Cadou, emporté par un cancer en 1951, l'a rejoint alors qu'elle venait d'avoir 92 printemps.


Le couple s'était rencontré en 1943. Coup de foudre mutuel. Hélène attendait cette rencontre depuis qu'elle avait découvert, à 14 ans, les écrits du jeune poète. « Chacun de ces poèmes m'apparaissait comme un pur cristal de lumière où se jouait la vie de ce jeune homme. » Ils se marièrent et vécurent à Louisfert, en Loire-Atlantique, dans la maison de l'école du bourg devenue musée René Guy Cadou.


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L’automne


Odeur de pluie de mon enfance
Derniers soleils de la saison !
A sept ans comme il faisait bon
Après d ‘ennuyeuses vacances,
Se retrouver dans sa maison !
La vieille classe de mon père,
Pleine de guêpes écrasées,
Sentait l’encre, le bois, la craie
Et ces merveilleuses poussières
Amassées par tout un été.
O temps charmant des brumes douces,
Des gibiers, des longs vols d’oiseaux,
Le vent souffle sous le préau,
Mais je tiens entre paume et pouce
Une rouge pomme à couteau.


René-Guy Cadou

 

 


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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 11:32

Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre


LE MONDE | 25.02.2014

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Des jeunes en service civique, à Saumur, le 19 décembre 2013. | EDOUARD CAUPEIL/PASCO POUR "LE MONDE"

L'autoportrait est sombre. Amenés à définir leur génération, ce sont les mots « sacrifiée » ou « perdue » qui leur viennent le plus souvent à l'esprit. A l'automne 2013, les jeunes de 18 à 34 ans étaient conviés par France Télévisions à répondre à un long questionnaire en ligne sur eux-mêmes et leur génération. 210 000 se sont pris au jeu de cette opération « Génération quoi ? ». Leurs 21 millions de réponses fournissent un matériau de recherche exceptionnel pour les deux sociologues de la jeunesse Cécile Van de Velde et Camille Peugny, maîtres de conférences respectivement à l'EHESS et à l'université Paris-VIII, qui ont contribué à concevoir le questionnaire. Ils en tirent aujourd'hui pour Le Monde les principaux enseignements, en se focalisant sur la tranche d'âge des 18-25 ans, centrale pour l'analyse.

  • La vie en noir

Interrogés sur leur devenir personnel, les jeunes répondants sont près des deux tiers à se déclarer plutôt ou très optimistes. En revanche, le regard qu'ils portent sur le destin de leur génération est extrêmement sombre. Vingt ans n'est pas le plus bel âge de la vie, pensent-ils majoritairement (à 51 %). Les mots-clés librement choisis pour définir leur génération sont édifiants : « sacrifiée », « perdue ». Et encore (après « Y », « Internet », « connectée »), « désabusée », « désenchantée », « galère »… « Autant ‘‘sacrifiée” est un terme qui a pu être induit par le discours des médias, analysent Cécile Van de Velde et Camille Peugny, autant ‘‘perdue” semble un choix spontané. » Donc révélateur.

Seuls 25 % des 18-25 ans ont la conviction que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents. Ils sont 45 % à imaginer qu'elle sera pire, 29 % qu'elle sera semblable. Près d'un tiers (33 %) sont persuadés qu'ils ne connaîtront jamais autre chose que la crise. Quant à la vie de leurs propres enfants, 43 % pensent qu'elle sera encore pire que la leur. A toutes ces questions, les jeunes femmes répondent de façon encore plus pessimiste que leurs congénères masculins. « Ces pourcentages sont très élevés, sachant que les jeunes sont, dans la plupart des enquêtes, plus optimistes que leurs aînés. Ils le sont d'ailleurs dans cette enquête concernant leur avenir personnel, remarque M. Peugny. Ce qui apparaît ici, c'est le poids du discours de crise dans lequel nous baignons désormais, et le sentiment d'être pris dans une spirale du déclassement. »

Deux pondérations à apporter, selon lui, néanmoins. Les participants peuvent avoir été tentés de « surjouer un discours noir et cynique, ce qui est une manière de conjurer le sort ». Surtout, cette génération est fortement clivée en fonction des parcours et des statuts, précaires ou non. Ce n'est pas une mais des jeunesses qui se dessinent. En passant des étudiants ou salariés en CDI aux chômeurs-intérimaires-inactifs, le pessimisme gagne 20 points. L'expérience du chômage affecte fortement la projection dans l'avenir.

 

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  • Un besoin de reconnaissance

« Les 18-25 ans qui ont participé font voler en éclats le mythe d'une société méritocratique » : voilà le second enseignement majeur de l'enquête, à entendre les deux sociologues. Près des trois quarts (70 %) d'entre eux ont le sentiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont capables. « C'est massif, et en forte progression. En 2006, ils étaient 53 % dans ce cas. »

Les jeunes se montrent très sévères sur le fonctionnement du système éducatif à la française. Récompense-t-il le mérite ? Non, à 61 %. Donne-t-il sa chance à tous ? Non, à 61 %. Logiquement, plus le statut du jeune est précaire, plus son opinion est négative. Des réponses lourdes de rancoeurs dans une société « où formation initiale et diplôme exercent une si forte emprise sur les parcours de vie ».

D'autant que dans la sphère professionnelle non plus, les jeunes n'ont pas l'impression que leurs mérites et efforts soient récompensés. 60 % des répondants ne se croient pas payés, par exemple, à la hauteur de leurs qualifications.

Dans cette enquête transparaît donc, selon Cécile Van de Velde, « une génération consciente, lucide, désillusionnée, selon laquelle les instruments de mobilité sociale ne fonctionnent pas ». « Les jeunes se sentent abandonnés par la société. Ils ne sont pas aux commandes de leur vie, ils subissent. Sont frustrés de ne pas pouvoir faire leurs preuves, montrer qui ils sont. » Pour réussir dans la vie, la moitié des répondants pense donc ne pouvoir compter que sur soi-même. « Les jeunes sont individualistes, libéraux, par dépit plus que par essence. » Puisque très majoritairement (77 %), ils estiment également que dans la vie, on ne peut pas s'en sortir sans solidarité.

  • La valeur travail

Les jeunes valorisent d'autant plus le travail qu'il leur échappe, un quart d'entre eux connaissant le chômage. Seule une toute petite frange le rejette, envisageant de vivoter en marge du système. 81 % des répondants disent que le travail est important dans leur vie. Et pas seulement pour gagner de l'argent. La moitié déclare que travailler sert avant tout à s'épanouir. « Qu'ils soient soucieux de l'équilibre vie privée-vie professionnelle ne veut pas dire que la valeur travail se perd », commente Camille Peugny, pour qui rien n'est plus faux que les clichés sur une « génération feignasse » : « Impossible de faire une conférence sur les jeunes sans qu'un manager assure qu'à peine arrivés en entreprise, les jeunes ne s'intéressent qu'à leurs RTT. Platon déjà évoquait la décadence de la jeunesse, c'est un discours vieux comme le monde, lié au cycle de l'âge, à la difficulté à concevoir le changement apporté par les jeunes. »

A la question « Actuellement, es-tu épanoui dans ton travail ? », 62 % des 18-25 ans ont acquiescé. Mais la statistique chute à 43 % pour les intérimaires… L'enquête Génération quoi ? fournit le plus grand échantillon d'intérimaires jamais réuni (8 000 répondants dans cette situation), et leur « souffrance » saute aux yeux des sociologues. « Il faut sortir du discours sur l'intérim choisi. Ces jeunes veulent travailler davantage, ils ont le sentiment insupportable que leur destin est aux mains des autres, que leur sort dépend d'un coup de téléphone, ce qui interdit toute projection dans l'avenir. »

  • La tentation du départ

« T'installer à l'étranger, ça te tente ? » Evidemment oui, cela tente les trois quarts des participants à l'enquête. Inhérente à la jeunesse, cette envie d'aller voir ailleurs est plus que jamais valorisée dans la société. Mais 24 % des jeunes se sont reconnus dans une expression volontairement rageuse, hargneuse, qui leur était suggérée : « Dès que je peux, je me barre. » « Une réponse aux portes fermées pour tous les jeunes dans l'impasse, chômeurs, petits contrats, stagiaires… », à en croire les sociologues.

  • Famille, je t'aime

Toutes les questions portant sur les relations au sein de la famille suscitent des réponses unanimement positives. La famille apparaît plus que jamais comme la valeur refuge. S'ils doivent qualifier leurs relations avec les parents, 27 % des jeunes les décrivent comme « idéales », 53 % comme « cool », seuls 10 % les jugent « moyennes » ou « hypertendues ». Les parents, assurent-ils, sont fiers de leur parcours (89 %), les soutiennent dans leurs choix (91 %). Pour Camille Peugny, « les parents ont intériorisé le fait que la situation des jeunes est extrêmement difficile. Les quadras et quinquagénaires ont eux-mêmes connu la crise. Fini, les réflexions désagréables. Les deux générations sont solidaires dans la crise. Moralement et matériellement. »

Une bonne moitié des jeunes (53 %), même actifs, dit recevoir des aides parentales. Dans les familles, l'inquiétude est partagée. « Est-ce que tes parents sont angoissés par ton avenir ? » 63 % pensent que oui. Les réponses positives montent logiquement à 80 % pour les jeunes chômeurs ou inactifs. Mais atteignent tout de même 63 % chez les étudiants, et encore 47 % chez les jeunes en CDI. Même ce sésame recherché par tous ne parvient pas à apaiser l'anxiété familiale. « Cela rejoint les enquêtes sur les angoisses scolaires, la pression du diplôme, poursuit M. Peugny. Et cela montre que les parents sont parfois un brin schizophrènes : ce sont les mêmes qui, dans leurs fonctions en entreprise, ne sont guère pressés d'intégrer les jeunes dont ils ont une image peu flatteuse. »

  • La faute aux baby-boomers

Autre ambivalence, chez les jeunes cette fois : ils ne sont pas en conflit avec la génération parentale parce que les relations sont souples, les solidarités fortes. Mais cela ne les empêche pas d'en vouloir à leurs aînés de ne pas leur faire de place dans la société. Pour un jeune sur deux, les générations précédentes sont responsables de leurs difficultés. « C'est assez nouveau en France, et l'on peut penser que cela monte, surtout chez les étudiants, observe Cécile Van de Velde. Le problème d'équité entre générations se conscientise, sans doute du fait de la politique d'austérité, de la réforme des retraites et des débats sur le poids de la dette. Les jeunes pensent qu'ils font les frais de tout cela. » Mais sur une même génération, leur regard est double. Les mêmes qui disent « Marre des baby-boomers, on paye pour leur retraite, nous on n'en aura pas » ne veulent surtout pas que la retraite de leurs parents soit amputée – c'est particulièrement frappant chez les jeunes filles. « Ce qui explique en partie pourquoi le mouvement des Indignés a si peu pris en France… »

  • La politique, ils n'y croient plus

Vis-à-vis d'elle, la défiance est énorme. Près de la moitié (46 %) des répondants n'ont pas du tout confiance dans les femmes et hommes politiques. Certes, ils sont encore plus nombreux à se méfier des institutions religieuses (60 %) Et presque aussi sceptiques à l'égard des médias (40 % de non-confiance) que des politiques.

Mais pour la moitié des 18-25 ans, c'est tout vu, les politiques sont « tous corrompus ». Ces derniers ont bien encore du pouvoir (64 % des réponses), mais l'utilisent mal, puisqu'ils laissent la finance diriger le monde (90 %). La charge est violente, aux yeux des deux sociologues : « Les jeunes expriment une demande d'Etat, en souhaitant par exemple que leur période de formation soit financée. Ils pensent que les politiques, s'ils en avaient le courage, pourraient avoir une influence sur leur vie. Mais qu'ils ont laissé la finance prendre le pouvoir. Il y a du mépris dans ce regard des jeunes. Ils n'y croient plus. »

Chez eux, jeunes diplômés en tête, le sentiment que droite et gauche se valent semble encore plus fort que dans l'ensemble de la population. « Ils font l'expérience de la désillusion politique. C'est la première fois qu'ils vivent la gauche au pouvoir. Et ils ont le sentiment que rien ne change pour eux. » Voilà qui poussera massivement à l'abstention, anticipent les chercheurs. « Ce sont des gens informés, qui ne se fichent pas de la politique, qui ont des habitudes participatives liées à l'usage des réseaux sociaux. Mais l'offre politique ne répond pas à leurs attentes. La démocratie ne s'adresse pas à eux. Ils n'iront pas voter mais ce sera une abstention politique, réfléchie, presque militante. »

S'ils critiquent au plus haut point la politique traditionnelle, les 18-25 ans s'engagent plus volontiers dans un militantisme de terrain : manifestations, associations, solidarités locales… Leur altruisme semble plus marqué que celui du reste de la population. 80 %, par exemple, seraient favorables à un service civique obligatoire. Autre valeur classique de la jeunesse, la tolérance demeure forte (70 % estiment que l'immigration est une source d'enrichissement culturel) mais semble s'éroder. « A l'image de ce qui se passe dans l'ensemble de la société, une grosse minorité campe sur des positions autoritaires et xénophobes. Une véritable bombe à retardement, craint Mme Van de Velde. Ce sont les jeunes invisibles, dans des vies d'impasse, perdants de la mondialisation. Beaucoup de ruraux et de périurbains, en difficulté, déclassés. Ils sont souvent tentés par le Front national. » Un tiers des répondants envisagent que des emplois puissent être réservés aux Français.

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  • Un vent de révolte

Une Cocotte-Minute qui n'aurait pas de soupape. Telle est l'inquiétante image choisie par les deux sociologues pour décrire le « fort potentiel de révolte » perçu au travers de cette vaste enquête. « C'est une génération qui veut entrer de plain-pied dans une société vieillissante. Elle enrage de piétiner à son seuil. Elle ne veut rien renverser, elle n'est pas en conflit de valeurs, mais elle trouve toutes les portes fermées, et elle envoie un avertissement. »

Besoin d'expression étouffé. Frustrations de ne pas avoir de place, de n'obtenir aucune reconnaissance sociale, de ne pouvoir devenir des citoyens à part entière, dotés d'un travail et d'un logement. Trajectoires déviées parce que l'emploi trouvé ne correspond pas aux études. Craintes pour l'avenir. Défiance vis-à-vis du politique… « Ce sentiment d'être privés de l'essentiel constitue un terreau fertile à la contestation. »

Jamais la jeunesse, en France, n'a été aussi éduquée. Lorsqu'ils sont chômeurs, stagiaires, coincés dans l'intérim, ces enfants de la démocratisation scolaire et de la mondialisation culturelle, extrêmement informés, vivent comme une indignité de devoir se contenter de survivre alors que leurs études ont fait naître de forts espoirs. D'où cette frustration existentielle et cette capacité à développer un discours de plus en plus critique sur l'épreuve sociale qu'ils traversent. « Un ‘‘nous'' pourrait se former, croient les sociologues,si les diplômés étaient rejoints par les jeunes en désespérance sociale. »

Lire notre reportage à Saumur : Camille, 19 ans : « Les politiques ne changent pas notre vie »

A la question « Est-ce que tu participerais à un mouvement de révolte type Mai 68 demain ou dans les prochains mois ? », ils sont 61 % à dire oui. Tous quasiment égaux dans la colère, femmes et hommes tirés d'affaire et jeunes en galère… 66 % des intérimaires. 63 % des chômeurs. 60 % des étudiants. Et même 54 % des employés en CDI !

« Les jeunes ne sont pas dans la résignation. Il y a une énergie latente, comme en 1968 », perçoit Cécile Van de Velde. En temps de crise, explique-t-elle, on peut adopter une stratégie d'adaptation au système (loyalty), de départ (exit), ou de révolte (voice). « ‘‘Loyalty'' pourrait bien se transformer en ‘‘voice'' si rien ne bouge… Il suffit d'une étincelle… » Et d'une figure cible. La chance des politiques jusqu'à présent ? Qu'il soit plus malaisé de se rebeller contre un ennemi lointain et abstrait – la finance, la mondialisation, l'Europe – que contre la génération de ses parents, comme en 1968.

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